Après une semaine de débat et l’examen de près de 800 amendements, les sénateurs ont adopté mardi 11 juin, en première lecture, le projet de loi Santé.
Ce texte décline une grande partie des mesures du plan « Ma santé 2020 » qui prévoit notamment la création de 4 000 postes d’assistants médicaux et de 400 postes de médecins salariés, en priorité dans les territoires en difficulté.
Il comporte de nouvelles mesures emblématiques visant à pallier le manque de médecins comme la suppression du « numérus clausus » dès la rentrée 2020, la labellisation de 500 à 600 hôpitaux de proximité ou encore le virage numérique avec, entre autres, le déploiement de la télésanté dans tous les territoires.
Tout au long de ce débat, de réelles améliorations ont été obtenues par les sénateurs, soucieux d’apporter des réponses concrètes aux territoires en difficulté.
Mais rien n’est encore définitif. Le 20 juin prochain, la commission mixte paritaire réunira quatorze députés et sénateurs qui tenteront de se mettre d’accord sur une version commune.
Néanmoins, il me semblait important de vous informer dès aujourd’hui de l’adoption de ce projet de loi par le Sénat mais aussi de vous faire part de ma position sur la régulation de l’installation de médecins, que vous pourrez découvrir dans l'extrait ci-dessous. Mesure qui a suscité des divergences au sein de l’hémicycle.
Je ne manquerai pas de revenir vers vous lorsque ce texte sera définitivement adopté afin de vous informer plus précisément sur les principales mesures en faveur de nos territoires.
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