Je viens d’interroger lors d’une séance de Questions au Gouvernement, Brune Poirson, ministre auprès de la ministre des Transports et de la Transition écologique sur la situation de la ligne SNCF Aurillac-Brive, en attente de l’engagement financier de l’Etat auprès des régions pour réaliser d’importants travaux de modernisation qui conditionnent son maintien.
D’autres lignes, comme Clermont-Ferrand-Béziers via Neussargues, desservie par le train Aubrac, nécessitent également de travaux pour assurer leur pérennité.
En partant de ces deux exemples concrets qui concernent de près les usagers Cantaliens, j’ai souhaité ouvrir le débat sur l’avenir du transport ferroviaire dans notre pays.
Parce qu’il peut contribuer à apporter des réponses aux enjeux de la transition écologique et au passage à une économie décarbonée, parce qu’il peut aussi répondre aux enjeux d’aménagement de territoire et de mobilité dans les secteurs ruraux, parce qu’il existe dans l'Hexagone un réseau important de petites lignes, le transport ferroviaire doit être réhabilité.
Il est donc urgent d’agir pour mettre en oeuvre une stratégie de rupture avec la politique de ces dernières décennies et lancer un vaste programme de modernisation des infrastructures et du matériel roulant. Seule solution pour améliorer la qualité du service et revoir à la hausse la fréquentation des trains.
Ci-dessous, vous trouverez l’extrait de mes deux interventions avec la réponse de la ministre.
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